Le Royaume-Uni en passe d’accroître le stock de ses ogives nucléaires à faible et moyen rendement.
Au sommaire :
1- La marine iranienne équipée de divers missiles intelligents
Le commandant de la marine iranienne a déclaré que ses forces avaient obtenu toute une série d’équipements militaires, y compris divers types de missiles intelligents.
Lors d’une visite dans l’académie navale de la ville portuaire de Noshahr, au nord du pays, vendredi, le contre-amiral Hossein Khanzadi a déclaré que la marine iranienne avait acquis « une collection de matériel » grâce aux efforts inlassables de ses militaires.
Soulignant le succès de l’Iran dans la fabrication de destroyers locaux, le commandant a déclaré que la marine était équipée d’une large gamme de missiles intelligents.
L’Iran est situé au « centre stratégique du transit énergétique mondial », a-t-il noté, affirmant que les capacités de la marine iranienne doivent correspondre au niveau de l’establishment islamique et à l’histoire du pays.
Dans des remarques en septembre 2020, le commandant a déclaré que la marine iranienne avait augmenté la portée du missile lancé par sous-marin Jask-II.
Le contre-amiral Khanzadi a également noté que le missile naval peut être tiré depuis le sous-marin Fateh, une embarcation locale dotée d’un système de sonar avancé.
2- L’Iran dénonce la Suisse
L’Iran, où la Suisse a un mandat important de représentation des intérêts américains, a estimé devant l’instance onusienne que Berne dénonce souvent les violations dans d’autres pays sans regarder les siennes.
Selon les chiffres publiés par le secrétariat d’État à l’économie (SECO) le 9 mars, en 2020, les exportations suisses vers l’Arabie saoudite ont atteint 10,2 millions de francs, 4,6 millions vers le Bahreïn, 2,3 millions vers les Émirats arabes unis, 108 000 francs vers le Qatar et 33 000 francs vers le Koweït.
L’an dernier, les cinq plus grands pays importateurs de matériel de guerre helvétique ont été le Danemark, avec des livraisons d’une valeur de 160,5 millions de francs, suivi de l’Allemagne (111,8 millions), de l’Indonésie (111,6 millions), du Botswana (84,9 millions) et de la Roumanie (59,2 millions). Suivent les États-Unis (43,8 millions), le Brésil (30,2 millions) et Oman (29, 5 millions). La France apparaît plus bas dans le classement (19,1 millions).
En tout, 37,5 % des livraisons effectuées en 2020 ont concerné des véhicules blindés, 22,5 % des munitions et leurs composants 16,9 % du matériel de conduite de tir, 11,6 % des armes de tout calibre et 4,1 % des composants pour avions de combat. Les 7,4 % restants sont répartis entre sept autres catégories de matériel de guerre.
Source : rts.ch
3- France, « Société caméraisée »
Des caméras pour analyser le port du masque dans les transports : vers « une véritable société de surveillance »
Dorénavant, grâce à un décret du gouvernement français, les caméras de vidéosurveillance pourront déterminer le pourcentage de personnes qui portent leur masque dans les transports en commun. Une mesure qui fait polémique. Thierry Vallat, avocat spécialisé dans le numérique, revient pour Sputnik sur les possibles écueils d’un tel dispositif.
Pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, tous les moyens semblent bons pour le gouvernement. Un décret publié le 10 mars au Journal officiel autorise dorénavant le « recours à la vidéo intelligente pour mesurer le taux de port de masque dans les transports ». Une mesure temporaire qui sera applicable pour une durée d’un an à partir du 11 mars.
Dans les faits, ces caméras de vidéosurveillance, couplées à un logiciel de reconnaissance d’image, permettront d’établir le pourcentage des personnes qui portent un masque dans « les véhicules ou les espaces accessibles au public et affectés au transport public de voyageurs, les exploitants de services de transport public collectif de voyageurs. »
Un procédé qu’a fustigé la Quadrature du Net sur Twitter. L’association de défense et de promotion des droits et liberté sur Internet a dénoncé qu’en plein débat sur la loi « sécurité globale », le gouvernement réalise un « coup de force autoritaire pour imposer un sentiment de “déjà-là” », et ainsi « éroder le rejet massif par la population des technologies d’analyse vidéo automatisée. »
Maître Thierry Vallat, avocat spécialiste dans le secteur des nouvelles technologies, concède que ce dispositif est effectivement problématique. Selon lui, sous couvert de sécurité et de santé publique, certes légitime, mais pas dans tous les cas, « on observe une multiplication des textes sur l’utilisation de ces technologies. »
Pour Me Vallat, il est possible que ce soit un « texte de circonstance qui a été rendu pour faire plaisir à DatakaLab, l’entreprise qui est manifestement associée au projet du gouvernement », avance-t-il.
Dans un tweet, effacé depuis, Jean-Baptiste Djebbari, ministre des Transports, saluait d’ailleurs « DatakaLab, startup française qui aide à promouvoir le respect des gestes barrière. » Une attention à laquelle l’entreprise répondait : « Merci pour votre message. DatakaLab est fier d’être à vos côtés pour mesurer le port du masque dans les transports tout en garantissant un total respect de la vie privée. »
Malgré le fait que le logiciel permettra une analyse en temps réel du flux vidéo et que les images captées seront « instantanément transformées en données anonymes », les caméras de vidéosurveillance restent néanmoins sujettes aux piratages. À l’image d’un groupe de hackers qui a pu accéder au flux vidéo de 150 000 caméras de surveillance placées dans des usines Tesla, des hôpitaux ou encore des écoles.
Autant d’éléments qui poussent l’avocat spécialisé dans le numérique à plaider pour « un véritable débat parlementaire et de société » sur les caméras de surveillance.
« Il y a la potentialité, même si ce n’est pas le cas dans le décret, d’avoir recours à la reconnaissance faciale, couplée avec ces caméras, qui pour le coup serait un véritable enfer et une véritable société de surveillance qui seraient installés. Là pour le moment on y échappe, mais pour combien de temps ? », s’inquiète Me Vallat.
Source : Sputnik
4- Menace « nucléaire » british contre la Russie
L’agence de presse Avia.pro a obtenu des informations selon lesquelles le Royaume-Uni a augmenté son potentiel nucléaire en adoptant un nombre supplémentaire d’ogives nucléaires à faible et moyen rendement. Le volume de l’augmentation des ogives nucléaires est encore inconnu, cependant, le gouvernement du royaume prévoit de l’annoncer officiellement dans un proche avenir.
Les experts notent que l’augmentation du potentiel nucléaire est principalement due aux tentatives de Londres de faire pression sur la Russie, cependant, si en 2020, la Grande-Bretagne avait 120 ogives nucléaires prêtes à l’emploi en service, selon les experts, le nombre de ces armes aujourd’hui pourrait bien atteindre 150 à 200 unités.
L’accumulation du potentiel nucléaire britannique entraînera certainement des mesures de représailles de la part de la Russie, bien que les analystes estiment que la partie russe est peu susceptible de procéder à une augmentation du nombre d’ogives nucléaires - les mesures viseront très probablement à déployer des armes supplémentaires dans l’ouest du pays et les directions nordiques.
Source : Avia.pro
5- Guerre de Biden contre le Venezuela
Joe Biden face au Venezuela : « Il fait la même chose que Trump, en plus faux-cul »
Joe Biden a prolongé le décret Obama classant la situation au Venezuela comme une menace pour la sécurité nationale, reconduisant de fait l’arsenal de sanctions américaines à l’encontre de Caracas depuis 2015. Maurice Lemoine, spécialiste de l’Amérique latine, dénonce pour Sputnik une attitude hypocrite qui asphyxie le pays.
Rien de nouveau du côté américain donc, malgré le changement d’administration. « En réalité, c’est la même chose en plus hypocrite, en plus faux-cul », dénonce Maurice Lemoine. John Bolton, l’ancien conseiller à la Sécurité nationale, n’avait pas hésité à citer la doctrine Monroe, symbole ultime de l’impérialisme américain.
« Dans cette administration, nous n’avons pas peur d’utiliser [l’expression] “doctrine Monroe” », avait-il déclaré en mars 2019.
Si Joe Biden ne le dirait « pas comme ça », n’étant pas républicain, ironise Lemoine, il n’en penserait pas moins. « L’Amérique aux Américains », disait-on en 1823 à Washington pour souligner que le continent américain entier devait être la chasse gardée des États-Unis. Utilisée au XIXe siècle contre les puissances coloniales européennes, l’expression pourrait être aujourd’hui employée face à la Chine et la Russie.
Mais les raisons de l’ingérence de Washington sont aussi très prosaïques. Le Venezuela détient les « premières réserves de pétrole au monde, des réserves d’or très importantes, des mines de coltan et d’un certain nombre d’autres produits miniers ». L’essor de l’influence chinoise en Amérique latine –Pékin étant notamment le premier partenaire commercial du Brésil– inquiète les Américains. Celle de Moscou aussi, alors que le vaccin russe Spoutnik V a été massivement commandé en Amérique du Sud. En janvier, le Président argentin Alberto Fernandez en recevait une injection et Nicolas Maduro lui a emboîté le pas le 6 mars.
Une manière de signifier à Washington qu’ils ne sont ni isolés ni dépourvus d’alliés, explique Maurice Lemoine. Et un signal qui se vérifie également dans le domaine militaire : « L’armée vénézuélienne est devenue une armée puissante grâce en particulier à l’achat d’armes et de systèmes d’armement à la Russie. » Ce qui a évidemment valu à Maduro des accusations.
« Ce que l’on oublie régulièrement, rappelle Maurice Lemoine, c’est que lorsque Chavez est arrivé au pouvoir en 1998, l’armée de l’air vénézuélienne avait deux types de chasseurs : des Mirages français et des F-16 américains. En cessant de lui livrer des pièces de rechange, Washington a poussé Chavez à acheter des Sukhoi russes. »
Source : Sputnik